Au fil des ans, plusieurs croyances se sont immiscées dans notre société. Plusieurs nous ont été transmises par notre famille, par nos amis et même par nos collègues de travail. Une chose est certaine : ces croyances viennent de quelque part, mais sont-elles des mythes ou des réalités ? À vous de le découvrir.
Plus on est mince, plus on est en « santé »
MYTHE ! La « santé » ne signifie pas seulement l’absence de maladie physique ou mentale. Ce sont les habitudes de vie, incluant entre autres l’alimentation équilibrée, mais aussi le sommeil et la gestion du stress, qui favorisent un bon état physique et psychologique. Dans cette optique, le poids n’occupe qu’une petite place dans la définition très large de la « santé ».
Les hommes peuvent aussi développer un trouble alimentaire
RÉALITÉ ! Les troubles alimentaires sont souvent associés aux femmes, mais les chiffres évaluent à 10 % le pourcentage d’hommes parmi les personnes qui souffrent de troubles alimentaires, soit 1 homme pour 9 femmes. Chez les hommes, en plus de l’anorexie et de la boulimie, on peut aussi remarquer une obsession accordée à la prise de masse musculaire afin de répondre aux standards véhiculés dans la société.
Il faut être mince pour vivre un trouble du comportement alimentaire
MYTHE ! Dans bien des cas, le poids n’est pas un indicateur de la présence d’un trouble du comportement alimentaire. Malgré la présence de restriction et de comportements compensatoires, le corps peut s’adapter pour s’opposer à la perte de poids. Toutefois, cela ne veut pas dire que la situation ne comporte pas de risque pour la santé. C’est donc bien un mythe, car peu importe votre poids, il se peut que vous ayez besoin d’aide.
M’interdire des aliments plaisirs m’aide à contrôler mon poids
MYTHE ! Tous les aliments ont leur place dans une alimentation équilibrée. Le fait de s’interdire un aliment que l’on aime nous amène à être davantage préoccupé par celui-ci. Aucun aliment ne fait à lui seul maigrir ou prendre du poids. En favorisant la variété et l’écoute de nos envies, on ne risque pas de manger un aliment de façon excessive et les besoins physiques et psychologiques seront comblés !
Lorsque je fais un régime, je joue au yo-yo avec mon poids
RÉAL ITÉ ! Les régimes sont caractérisés par une restriction alimentaire, soit dans les types d’aliments ou dans les quantités d’aliments ingérés. Ainsi, lorsque quelqu’un termine un régime et retourne à ses anciennes habitudes de vie, elle retrouvera éventuellement son poids d’équilibre. On peut donc être amené à refaire un régime pour contrer cette prise de poids et rapidement être pris dans un cercle vicieux.
Les pâtes, le pain et les pommes de terre me font prendre du poids
MYTHE ! Ce sont la quantité totale d’énergie qui peut, à la longue, avoir un effet sur le poids et non un groupe d’aliments précis. Les produits céréaliers sont le principal carburant de l’organisme et sont essentiels pour nous assurer, entre autres, un bon niveau d’énergie et une concentration optimale. Il est donc important d’en consommer tous les jours.
Sauter un repas permet de perdre du poids
MYTHE ! Sauter un repas crée un manque d’énergie dans une journée et nous place en situation de restriction. En effet, il est possible que le corps demande plus d’aliments qu’habituellement lors des repas qui suivront pour combler le manque d’énergie et ses besoins physiques. Toutefois, à long terme, les signaux de faim et de satiété risquent d’être erronés, ce qui peut engendrer de la confusion chez l’individu. Sauter des repas ne permet pas de perdre du poids.
Le déjeuner est le repas le plus important de la journée
MYTHE ! Le déjeuner est important au même titre que tous les autres repas de la journée. En effet, le déjeuner permet de renouveler l’énergie utilisée durant la nuit et d’en fournir pour les activités quotidiennes. Le dîner, le souper et les collations sont tout autant nécessaires puisqu’ils nous permettent de maintenir un bon niveau d’énergie tout au long de la journée. Ainsi, en ayant trois repas par jour ainsi que des collations, notre énergie est plus optimale.
Les athlètes sont plus à risque de développer un trouble alimentaire
RÉALITÉ ! La prévalence de trouble alimentaire est plus élevée chez les sportifs de haut niveau. En effet, on note que plus de 30 % des athlètes féminins et plus de 15 % des athlètes masculins souffrent d’un trouble alimentaire. L’emphase est d’ailleurs souvent portée à l’image corporelle et au poids dans plusieurs sports. Notons entre autres les disciplines sportives à composantes artistiques telles que la gymnastique, la danse et le patinage artistique.
Se rétablir du trouble alimentaire, c’est possible
RÉALITÉ ! Le rétablissement est possible, mais c’est un processus qui demande du temps. La première étape consiste à reconnaître et accepter la situation. Lorsque cette première étape est faite, la motivation au changement vous aidera à surmonter les autres étapes. Chaque individu possède en lui la capacité de changer et d’améliorer les choses. L’aide d’un professionnel de la santé peut toutefois être nécessaire, car il peut être déstabilisant de changer des comportements.
